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Total vintage : Une deco pour enfants totalement vintage
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9 janvier 2012

Marcel MERLIER, le créateur de MARTINE

Chez emmaüs j'ai trouvé ça :

merlier couverture

j'ai craqué sur l'illustration (admirez les pissenlits de la couverture) ... et quand j'ai ouvert ça m'a rappelé quelque chose !

merlier chambre

merlier ds

Marcel MERLIER est un illustrateur belge né en 1930 et mort en 2011 !!!

Il a réalisé 60 numéros dans la série des "Martine ..." entre 1964 et 2010. Il a aussi réalisé la série "Jean-Lou et Sophie" (12 numéros), mais ce livre fait partie de la série des "Animaliers" (10 numéros) et date de 1965 ... La DS, le mobilier desing : c'est vraiment le reflet de son temps !

 

vous trouverez la liste complète de ses livres sur WIKIPEDIA ainsi que sa biographie dont voici un extrait :

Les années 50 à 59, la naissance de Martine

En 1954, alors que naissent les premières séries destinées à la littérature de jeunesse, les éditions Casterman demandent à deux de leurs collaborateurs, Gilbert Delahaye, auteur et typographe, et Marcel Marlier, illustrateur, de créer une héroïne féminine pour les 5 à 8 ans. Martine est née en plein baby-boom. Les enfants adhèrent massivement au nouveau concept de série qui leur permet de s’identifier à leurs héros et de les retrouver dans leur quotidien. Le premier tome Martine à la ferme est le reflet de la société des années 50. Martine, petite citadine indépendante, se rend pour le week-end à la campagne où elle s’amuse avec tous les animaux de la ferme. Marcel Marlier et Gilbert Delahaye se font les témoins de leur temps. La révolution agraire n’en est qu’à ses prémices. Si la population abandonne massivement les campagnes, elle tient à garder un contact avec ses racines rurales, quitte à les idéaliser. Dans les tomes suivants, Martine se rend au cirque, à la foire, à l’école, à la montagne… Dix ans après la fin de la guerre, la société retrouve le goût de vivre. Elle entend gâter ses enfants qui apprennent la vie en commun au travers de diverses expériences. Si l’on ressent le souhait de Marcel Marlier de reproduire la réalité, son dessin reste encore stylisé pour les personnages secondaires et les décors. Ainsi, dans Martine à la montagne, l’influence de Walt Disney est palpable, comme en témoignent ses animaux humanisés. De même l’empreinte de son premier maître, Albert Mercier, se ressent dans le choix et l’application des couleurs. Durant toutes ces années, Marcel Marlier utilise exclusivement la gouache qui permet les retouches. Il atteint une parfaite maîtrise des fondus et dégradés par dissolution. Dès 1959, il recourt à la technique du pinceau ouvert pour donner plus de matière, comme on peut le constater dans le rendu de la neige de Martine à la montagne. À cette époque, le texte est nettement séparé de l’image même si le cadre des dessins est parfois plus libre que le traditionnel rectangle.

1954_martine_a_la_ferme_1954 1954_martine_en_voyage_1954  1956_martine_a_la_mer_1956 1956_martine_au_cirque_1956 1958_martine_a_la_foire_1958

Les années 60 à 69 : témoignages d’une époque en marche vers le progrès

Les années 60 seront pour Marcel Marlier parmi les plus fécondes. Il s’inspire de l’art de vivre de ces années optimistes caractérisées par l’abondance. Martine bénéficie de tout le confort moderne. Les intérieurs reflètent l’enthousiasme ambiant pour le design des sixties et l’électroménager. L’illustrateur nous prouve à nouveau son souhait de croquer le réel sur le vif. L’engouement de l’époque pour les USA est également bien présent au travers des voitures ou même du voyage que Martine réalise à New York, symbole de modernité. En un mot, Martine est une petite fille résolument libérée et dans l’air du temps. Elle expérimente tout ce que la société lui offre. La nature est, elle aussi, mise au service de l’homme et de son bon plaisir, vingt ans à peine après l’octroi des premiers congés payés. En 1969, Marcel Marlier inaugure une nouvelle série, Jean-Lou et Sophie, dont il écrit également les textes. Il y traitera pendant plus de 12 ans tous les thèmes qui lui tiennent à cœur et principalement la nature. Techniquement, Marcel Marlier multiplie les expériences pour rendre ses sujets toujours plus réels : il abandonne petit à petit les aplats de couleurs, perfectionne les drapés, les attitudes, la représentation des mouvements et fait preuve d’un grand sens du détail. Il maîtrise de mieux en mieux la lumière et les ombres qu’il fait vibrer en ajoutant de la matière aux fondus. Dès 1965, il recourt à l’aérographe (petit pistolet à air comprimé) pour réaliser ceux-ci. Les arrière-plans sont plus fouillés, ont plus de profondeur. Il se détache de l’influence de Disney, même si parfois les animaux sont encore dotés de la parole. En 1966, les premières illustrations pleines pages à bord perdu apparaissent. Parfois celles-ci se suivent comme dans une bande dessinée. Le texte s’intègre dorénavant à l’image.

1959_martine_a_la_montagne_1959 1960_martine_fait_du_camping_1960 1965_martine_en_avion_1965

Les années 1970 – à nos jours : La soif d’apprendre et d’expérimenter

À partir des années 70, Marcel Marlier se concentre sur la représentation de la nature sauvage ou domestiquée. Il nous transmet la fascination qu’elle exerce sur lui. La campagne devient le terrain de jeux et d’aventures favori de ses héros. Le thème de l’apprentissage est également au premier plan. Martine, petit rat de l’opéra ou encore Martine apprend à nager donnent à l’illustrateur l’opportunité de perfectionner le mouvement. Dans ce but, Marcel Marlier s’immerge pendant plusieurs semaines sur le terrain. Il assiste, en effet, à des cours de natation et aux répétitions de Dolores Laga, danseuse au Théâtre de la Monnaie de Bruxelles et au Ballet du XXe siècle. Il réalise alors des centaines de croquis préparatoires. Dorénavant, Marcel Marlier mélange les techniques au gré de ses envies et des albums. Ici, il opte pour des décors à l’encre ou à l’aquarelle pour donner plus de présence à ses personnages. L’apparition du trait qui sertit ses personnages les place au premier plan de ses compositions. Là, il recourt à la photographie qu’il retouche. Il exploitera cette veine principalement dans Jean-Lou et Sophie à la campagne, Jean-Lou et Sophie au bord de la rivière et Jean-Lou et Sophie en Bretagne. Il l’abandonnera cependant pour retrouver une pleine liberté de composition. Ensuite, il utilise des crayons gras ou donne un effet toilé qu’il applique à l’ensemble de l’illustration ou juste aux arrière-plans. Nous sommes à l’apogée de sa quête de réalisme.

martine_apprend_a_nager_1975 1978_martine_prend_le_train_1980 martine_en_classe_de_decouverte 

 

 

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